Test Labo

Test Labo du BlackBerry KEYone : un vrai BlackBerry, petits défauts compris

22 septembre 2017
Par Sofian Nouira, Mathieu Freitas, Jean-Charles Frelier
Test Labo du BlackBerry KEYone : un vrai BlackBerry, petits défauts compris

En résumé

Note LABOFNAC

Le KEYone a le mérite de se différencier de la plupart des smartphones actuels avec son clavier physique, mais c’est autant là un atout qu’un inconvénient. Ce qu’il apporte à la saisie de texte, et dans une moindre mesure à la navigation générale avec sa surface tactile, il le retire à l’expérience multimédia en empiétant sur l’espace généralement alloué à l’écran qui se fait ici un peu petit avec sa diagonale de 4,5 pouces et son ratio 3:2. C’est d’autant plus dommage que celui-ci offre des prestations correctes, particulièrement en matière de résolution et de colorimétrie. Une pointe de déception qui revient d’ailleurs dans bien d’autres domaines, malgré des évaluations plutôt positives dans l’ensemble. Le chipset manque un peu de puissance, l’appareil photo reste assez dépendant de la luminosité ambiante, les antennes sont trop directives et le haut-parleur ne restitue qu’une infime partie du spectre audible. La sortie casque compensera en partie ce dernier point, mais force est de reconnaître que d’autres modèles à prix égal, voire inférieur, font souvent mieux. Le KEYone ravira donc avant tout les inconditionnels des mails et autres moyens de communication écrits en plus des nostalgiques des BlackBerry d’antan, qui y retrouveront en outre le même niveau de fiabilité grâce à un design robuste, une autonomie parmi les meilleures et les outils de sécurité de la marque ajoutés ici à Android Nougat.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Clavier physique
  • Outils de sécurité BlackBerry
  • Autonomie
Les moins
  • Écran 4:3 et un peu petit
  • Qualité de réception décevante pour un smartphone "pro"

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
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Note LABOFNAC
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Notre test détaillé

Symbole de renaissance pour BlackBerry, le KEYone est le premier fruit issu de son accord de licence passé avec TCL. C’est donc ce dernier qui l’a conçu de A à Z et, s’il a sans doute été tentant de s’éloigner un peu de la philosophie originelle du Canadien à laquelle semblent adhérer de moins en moins de consommateurs, c’est en fait tout l’inverse. Le KEYone semble incarner tout ce que l’on peut attendre d’un smartphone BlackBerry, ou plus exactement tout ce que l’on pouvait en attendre il y a encore une dizaine d’années. Mais ce retour aux sources, qui éveillera à n’en pas douter une pointe de nostalgie chez les fans de la première heure, peut-il vraiment suffire à relancer l’intérêt pour les smartphones à clavier ? Réponse dans ce test complet.

À la fin des années 2000, BlackBerry avait le vent en poupe et vendait ses smartphones par palettes. Mais, comme un certain Nokia, le constructeur canadien n’a pas su prendre le tournant des écrans tactiles. Il l’a payé très cher et a vu ses parts de marché décliner inexorablement, au point de ne presque plus rien représenter en 2016. Depuis, ce fabricant historique a décidé d’abandonner purement et simplement le marché des téléphones portables. Pour leur conception tout du moins. Car BlackBerry a signé un accord avec le constructeur chinois TCL, qui possède notamment la marque Alcatel. C’est donc désormais TCL qui fabrique les smartphones, sous la marque BlackBerry Mobile. La société canadienne fournit en revanche toujours la partie logicielle, à savoir le système exploitation Android sur lequel elle applique sa propre interface. Le KEYone que nous testons ici est le premier modèle né de cette union. Il nous tardait évidemment de vérifier ce qu’il donnerait.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, commençons par nous pencher sur sa fiche technique. L’appareil dispose de caractéristiques très correctes. Il offre ainsi un écran IPS LCD de 4,5 pouces recouvert d’un verre Corning Gorilla Glass 4, et affichant une définition équivalente à du Full HD sur un ratio 3:2, soit 1620 x 1080 pixels. La captation de photos et de vidéos est pour sa part confiée à un module photo principal avec capteur de 12 Mpx (le Sony IMX378), capable de filmer en UHD-4K. Un autre module trône en façade, et affiche une résolution de 8 Mpx. L’ensemble est animé par une puce mobile (chipset) de milieu de gamme, le Qualcomm Snapdragon 625, ici épaulé par 3 Go de mémoire vive. Pour le reste, l’ensemble tourne à sa sortie sous Android 7.1 Nougat et propose 32 Go de stockage interne (+ microSD), ainsi que toutes les connectivités du moment (4G+, Bluetooth 4.2, Wi-fi ac, NFC, A-GPS, etc.).

Évidemment, ces caractéristiques sont un peu en retrait si on les compare à celles des haut de gamme concurrents. Mais il est bon de signaler que le KEYone reste sensiblement moins cher que les concurrents en question. De plus, la présence d’un clavier en fait également un téléphone forcément à part de nos jours.

L’ergonomie et le design

Une chose est claire avec le KEYone, BlackBerry Mobile veut avant tout séduire les utilisateurs historiques. Le smartphone arbore en effet en façade un clavier azerty physique. Nous reviendrons sur ce point un peu plus bas. Au-delà de ce clavier, la qualité de fabrication de l’appareil renvoie elle aussi immanquablement à l’époque dorée de BlackBerry. Sans être épais, le modèle que nous testons ici n’est pas dans la course à la finesse avec ses 9,4 mm. Le cerclage en aluminium et le dos recouvert d’un revêtement légèrement gommeux renforcent l’impression de solidité que dégage le produit.

Côté coloris, le mélange de métal et de noir fonctionne parfaitement, donnant au KEYone un air à la fois sobre et moderne. L’ensemble est une franche réussite à nos yeux, d’autant que la préhension est très bonne. Néanmoins, pour utiliser le clavier, l’utilisation à deux mains est évidemment recommandée. Mais il reste possible de manipuler ce clavier à une seule main au besoin, ce qui est moins vrai pour l’écran tactile. L’appareil étant tout en longueur, le haut de l’afficheur s’avère difficilement atteignable par le pouce, même si vous avez de longs doigts.

Sur les flancs, on retrouve les habituelles touches de volume, le bouton pour allumer et éteindre le smartphone et un autre bouton configurable, baptisé « touche utilitaire » dans les paramètres. Il est possible de lui assigner une action, comme l’ouverture d’une application, l’appel d’un correspondant, l’envoi d’un message ou d’un email à un quelqu’un en particulier, l’ajout d’un événement dans le calendrier, et bien d’autres choses encore. Les captures d’écran ci-dessous détaillent les très nombreuses possibilités offertes par cette fonction. Notez également que vous avez la possibilité de lancer l’appareil photo en appuyant deux fois sur le bouton d’alimentation.

BlackBerry KEYone

Et puisqu’on en est à parler de touches de raccourcis, sachez que le KeyONE est sans doute le smartphone le mieux pourvu de tous les temps en la matière. En effet, en plus des touches évoquées plus haut, il est également possible de paramétrer des raccourcis sur la plupart des boutons du clavier. Certains sont déjà préconfigurés, mais la plupart sont modifiables à la discrétion de l’utilisateur. Vous pourrez ainsi choisir parmi les mêmes possibilités que celles évoquées plus haut.

Concernant le clavier en lui-même, il s’inscrit dans la tradition des BlackBerry. On aurait pu craindre que le changement de fabricant n’affecte le rendu de ce clavier physique. Il n’en est rien. BlackBerry Mobile s’est vraiment attelé à délivrer une expérience identique à celle qu’ont connue ceux qui ont possédé des smartphones de la marque canadienne dans le passé. Le clavier en question se compose de trente-cinq touches. Elles offrent une sensation de frappe aussi familière qu’agréable aux aficionados du genre. De la course des boutons à leur disposition en passant par leur aspect légèrement biseauté, tout a été fait pour reproduire l’impression laissée par les modèles historiques de la marque, comme le Bold. Avec un peu de pratique, les habitués – qui sont sans doute passés au tactile depuis – se remettront vite à taper sans regarder.

BlackBerry KEYone

Enfin, terminons cette partie par les deux particularités du clavier. La première est à aller chercher du côté de la fonction trackpad intégrée sur les touches. En clair, il suffit de faire un mouvement de glisse d’un côté ou de l’autre sur les boutons pour que le curseur à l’écran se déplace dans cette direction. Le système est rodé, parfaitement fonctionnel et offre une meilleure précision pour certaines opérations, comme la navigation dans un corps de texte. Le second point intéressant réside dans la barre d’espace. Cette dernière cache en effet le lecteur biométrique d’empreintes digitales de l’appareil. Le déverrouillage s’avère rapide, précis et efficace, d’autant qu’il fonctionne même lorsque l’écran est en veille.

L’écran

BlackBerry Mobile ayant tenu à conserver le clavier du KEYone apparent, en opposition à celui du Priv qui glissait sous l’écran, tout en maintenant des dimensions assez classiques, impossible de proposer un écran standard. La diagonale est limitée à 4,5 pouces, tandis que le ratio correspond à du 3:2. Il est donc un peu plus ramassé que du 16:9, et conviendra de ce fait davantage à l’affichage de textes que d’images, même s’il est bon de constater que la résolution est des plus correctes, avec 430 pixels par pouce obtenus grâce à une définition descendant tout droit du Full HD et atteignant 1620 x 1080 pixels.

BlackBerry KEYone : gamut

L’écran du KEYone se montre également convaincant sur le plan colorimétrique. Les valeurs relevées par notre labo sont globalement proches de celles qu’établit la norme sRGB, l’écart le plus grand n’étant que de 0,0223. Il est à chercher dans les bleus. De petites dérives sont également à observer dans les verts, mais le delta E s’établit pour le reste à moins de 0,015, qui est d’ailleurs la moyenne obtenue pour l’ensemble des couleurs.

Côté contraste, c’est un peu plus décevant, avec un taux relevé à 291:5 contre 347:5 en moyenne, et il en va de même pour la directivité, marquée par une perte de luminosité assez rapide avec la croissance de l’angle de vision. De 221,2 cd/m2 mesurées en face, la luminosité chute à 167,4 cd/m2 à 15°, soit une perte de 24 %, puis à 72,7 et 29,6 cd/m2 à 30 et 45°.

BlackBerry KEYone : directivité de l'écran

Fidelité des couleurs
7.3
Contraste et progressivité
4
Directivité
5
Densite des pixels
3

L’interface utilisateur

Comme dit en introduction, si la société BlackBerry ne gère plus la partie matérielle de ce smartphone, c’est en revanche toujours elle qui s’occupe de l’aspect logiciel. Du coup, les utilisateurs qui ont connu le Priv ne seront pas dépaysés. Même si elle ressemble beaucoup à l’interface « pure » d’Android, celle du KEYone fourmille littéralement de petits ajouts qui la rendent très riche et complète. Certains sont liés au clavier en lui-même, comme nous l’avons vu plus haut et d’autres sont purement logiciels. Les options sont tellement nombreuses qu’il faudrait consacrer un article complet à l’interface si nous devions toutes les évoquer.

BlackBerry KEYone : interface utilisateur

Parmi les plus emblématiques, le BlackBerry Hub. Ce dernier regroupe toutes les adresses emails et les comptes de messageries instantanées au sein d’une même interface. On retrouve donc au même endroit les emails de différents comptes, les conversations WhatsApp, Messenger, Gtalk ou encore les notifications Facebook. Le tout dans une interface aussi claire que pratique. Si vous utilisez beaucoup ce genre d’outils, BlackBerry Hub peut vite devenir indispensable.

Enfin, en matière de réactivité, la puce mobile Qualcomm Snapdragon 615 et les 3 Go de mémoire vive offrant une expérience fluide. Notez tout de même que lors de nos premières semaines avec l’appareil, des ralentissements s’invitaient assez régulièrement dans les débats en utilisation intense. Depuis, le KEYone a connu plusieurs mises à jour, qui l’ont notamment débarrassé desdits ralentissements. À date, il est vraiment très agréable à utiliser et enchaîne sans problème les ouvertures / fermetures d’applications sans flancher. Ce qui est la moindre des choses au regard de son positionnement.

Les performances

TCL a fait le choix d’équiper ce KEYone d’un chipset milieu de gamme, le Snapdragon 625 de Qualcomm. Plutôt logique compte tenu de la cible, puisqu’il s’adresse avant tout aux professionnels qui n’auront aucun mal à afficher leurs documents, et même à en ouvrir plusieurs en même temps grâce aux 3 Go de RAM embarqués. Mais faut-il pour autant faire une croix sur le multimédia ? Pas totalement. S’il faut bien composer avec un écran plus petit que celui de ses concurrents, les performances du dernier BlackBerry le placent en tout cas un peu au-dessus de la moyenne dans ce domaine.

Les deux premières séquences JavaScript de notre test maison ont été exécutées dans des temps raisonnables : 74,6 ms pour la première et 174 ms pour la seconde, soit des cadences de 13 et 6 fps. Il aura fallu atteindre le troisième niveau pour passer sous le seuil critique des 5 fps. Plus exactement, le KEYone mouline pendant 283,2 ms et n’affiche plus alors que 4 fps, et finit avec un temps d’exécution de 352,2 ms (3 fps) au niveau le plus élevé, qui ne correspond toutefois qu’à de rares cas d’usage. Ses résultats sont donc loin d’être ridicules.

Le KEYone permettra également de jouer un peu, à condition de s’accommoder du clavier pour les titres jouables en paysage et, pour les titres 3D, de ne pas trop pousser les graphismes afin de maintenir un framerate correct.

La photo et la vidéo

Fonction essentielle d’un smartphone aujourd’hui, la photo a évidemment été soignée sur le KEYone. L’appareil principal s’appuie sur un grand capteur Sony IMX378 de 12 mégapixels dont les photosites mesurent 1,55 micron, associé à une optique ouvrant à f/2.0 ainsi qu’à un flash dual -tone. Les résultats sont bons dans l’ensemble, mais varient en fonction de la luminosité. C’est évidemment en lumière naturelle que le smartphone exprime son plein potentiel.

BlackBerry KEYone : définition

Malgré la présence de vignettage et de distorsions légères qu’apporte l’optique, la définition reste bonne avec une moyenne de 1374 paires de lignes par hauteur obtenues à l’issue de nos tests. La réactivité est également de mise, et la colorimétrie est excellente. Le deltaE moyen n’excède pas 4. Il est toutefois à noter que la restitution des couleurs peut être altérée face à des scènes à dominante jaune en utilisant la balance automatique des blancs, autrement très efficace.

BlackBerry KEYone : fidélité des couleurs

BlackBerry KEYone : balance des blancs

Le KEYone performe malheureusement moins bien lorsque la lumière baisse, ou que la source varie. On note dans le premier cas une forte augmentation du bruit, qui passe de 23 à plus de 35 dB en faible luminosité et entraîne une perte de détails. Le temps d’exposition est également plus long qu’en pleine lumière sans toutefois excéder les 66 ms, ce qui reste très acceptable. Il faudra enfin se méfier des éclairages artificiels, qui perturbent plus ou moins la colorimétrie. Nos tests ont révélé un dE moyen de 7 en lumière fluo, et de 8 en lumière tungstène.

Le flash dual tone embarqué fait une autre source de lumière qui permettra de limiter la casse en basse luminosité, mais rarement d’obtenir des résultats parfaits. C’est essentiellement le manque d’uniformité qui le pénalise, le centre de l’image apparaissant souvent beaucoup plus lumineux que les coins. Il est en revanche bon de constater qu’il ne brûle pas trop les sujets, même à bout portant.

BlackBerry KEYone

Il convient enfin aussi de noter que ce KEYone est capable de filmer jusqu’en 4K à 30 fps avec son capteur dorsal, tandis qu’un capteur 8 mégapixels associé à une optique ouvrant à f/2.2 est présent à l’avant pour les amateurs de selfies ou la vidéoconférence.

Le rendu audio

L’audio est un autre domaine dans lequel le KEYone ne brille pas particulièrement, sans pour autant être mauvais. Son unique haut-parleur, derrière la grille de droite, offre une puissance convenable (jusqu’à 66 dB), mais se montre incapable de restituer les fréquences inférieures à 500 Hz convenablement. Il faut en outre ajouter que la courbe décroche à 4 kHz. La plage de fréquences couverte par le haut-parleur du KEYone est donc pour le moins étroite.

Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac

La prise casque permettra de son côté de profiter d’une expérience audio de meilleure qualité, et surtout de retrouver des graves et des aigus puisque des petits problèmes de bruit et de diaphonie sont tout de même à déplorer. Bien sûr, le choix du casque joue aussi beaucoup. Celui qui est joint au coffret du KEYone, par exemple, ne s’en sort finalement pas beaucoup mieux que son haut-parleur.

Qualité audio
6.4

La qualité de réception (performances radio)

Compte tenu de son positionnement, plutôt professionnel que grand public, BlackBerry a toujours mis un point d’honneur à proposer une qualité de réception de haute volée avec ses smartphones. C’est malheureusement un exercice dans lequel TCL semble bien moins à l’aise. À l’issue de nos tests, il apparaît que le KEYone souffre d’une forte directivité. Comprenez qu’il ne faudra pas trop bouger pendant les communications, sous peine d’en voir la qualité plus ou moins dégradée. Si ça ne coupe pas, tout simplement. Le bilan est un peu plus positif au rayon de la sensibilité, sans pour autant atteindre des sommets. Le dernier BlackBerry accrochera donc le réseau à condition qu’une antenne relais soit relativement proche.

Communication
5.4

L’autonomie

C’est à n’en pas douter le point fort de ce KEYone. Équipé d’une batterie conséquente de 3505 mAh, il se classe parmi les smartphones les plus endurants que nous avons testés jusqu’ici avec temps d’utilisation moyen de 9 heures et 25 minutes sur une seule charge. On soulignera d’ailleurs au passage que la charge prend pour sa part 2h30 en moyenne.

Autonomie
6
Temps de charge
02:30:30

Conclusion

Note LABOFNAC

Le KEYone a le mérite de se différencier de la plupart des smartphones actuels avec son clavier physique, mais c’est autant là un atout qu’un inconvénient. Ce qu’il apporte à la saisie de texte, et dans une moindre mesure à la navigation générale avec sa surface tactile, il le retire à l’expérience multimédia en empiétant sur l’espace généralement alloué à l’écran qui se fait ici un peu petit avec sa diagonale de 4,5 pouces et son ratio 3:2. C’est d’autant plus dommage que celui-ci offre des prestations correctes, particulièrement en matière de résolution et de colorimétrie. Une pointe de déception qui revient d’ailleurs dans bien d’autres domaines, malgré des évaluations plutôt positives dans l’ensemble. Le chipset manque un peu de puissance, l’appareil photo reste assez dépendant de la luminosité ambiante, les antennes sont trop directives et le haut-parleur ne restitue qu’une infime partie du spectre audible. La sortie casque compensera en partie ce dernier point, mais force est de reconnaître que d’autres modèles à prix égal, voire inférieur, font souvent mieux. Le KEYone ravira donc avant tout les inconditionnels des mails et autres moyens de communication écrits en plus des nostalgiques des BlackBerry d’antan, qui y retrouveront en outre le même niveau de fiabilité grâce à un design robuste, une autonomie parmi les meilleures et les outils de sécurité de la marque ajoutés ici à Android Nougat.

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4.5 (46 avis)
Article rédigé par
Sofian Nouira
Sofian Nouira
Journaliste
Mathieu Freitas
Mathieu Freitas
Journaliste
Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
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