Test Labo

Test Labo du Huawei P30 : un modèle d’efficacité

10 mai 2019
Par Mathieu Freitas, Jean-Charles Frelier
Test Labo du Huawei P30 : un modèle d'efficacité

En résumé

Note LABOFNAC

Moins rutilant certes que le P30 Pro avec son zoom optique 5x, le P30 n’en demeure pas moins intéressant pour les acheteurs en quête de performances à prix plus modéré. L’équipement photo, d’ailleurs, n’est certainement pas en reste pour autant. Le module principal de 40 mégapixels se montre à l’aise dans toutes les conditions, et le module ultra grand-angle comme le téléobjectif (zoom 3x) qui l’accompagnent offrent des possibilités intéressantes. Le smartphone est du reste performant tant en termes d’affichage que de communications, tout en offrant une confortable autonomie. Il lui manque certes l’étanchéité que propose le P30 Pro, mais on apprécie le retour de la prise jack et le format relativement compact de l’appareil. Un modèle efficace, mais sans l’effet « waouh » que procure le P30 Pro.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Bel écran au contraste élevé
  • Bonne autonomie
  • Résultats photo globalement convaincants
Les moins
  • Zoom 5x perfectible
  • Appareil photo frontal un peu décevant

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
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Note LABOFNAC
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Notre test détaillé

Si le P30 Pro impressionne, son petit frère n’a certainement pas à rougir pour autant. Le Huawei P30 pourrait même, avec son prix de lancement moins élevé, se révéler être la meilleure affaire des deux. Nous l’avons testé dans notre Labo.

Un peu après la bataille, ou du moins après Samsung avec ses Galaxy S10, Xiaomi avec son Mi 9 ou encore Sony avec son Xperia 1 restant toutefois à commercialiser, Huawei dégaine à son tour ses smartphones vedettes pour l’année 2019. Des P30 et P30 Pro qui semblent néanmoins présenter de solides arguments pour convaincre celles et ceux qui n’auraient pas encore craqué pour un modèle concurrent, principalement en photo. Mais qu’en est-il dans les faits ? Nous avons pour l’heure soumis le premier aux tests de notre Labo pour le savoir. Mais revenons avant de vous livrer nos résultats sur la fiche technique de ce Huawei P30.

Huawei P30

© Fahim Alloul / LaboFnac

Un cran en dessous du P30 Pro sur le plan technique donc, le cœur de gamme de Huawei est aussi un peu plus compact avec son écran de 6,1 pouces tout en proposant la même définition de 2340 x 1080 pixels, sur une dalle AMOLED toujours. Un lecteur y est là aussi intégré, et l’on retrouve en outre à l’œuvre, derrière celle-ci, le Kirin 980 toutefois accompagné de 6 Go de RAM “seulement” alors que 128 Go et un lecteur de cartes Nano Memory sont prévus pour le stockage. C’est du côté de l’équipement photo que la plus grande différence avec son grand frère est à chercher, même si le P30 reste très bien pourvu sur le papier avec trois modules au dos.

Le principal s’appuie sur un capteur de 40 mégapixels couplé à une optique ouvrant à f/1.8, auquel s’ajoutent un second module de 16 mégapixels avec optique ultra grand-angle (17 mm, f/2.2) et un troisième de 8 mégapixels avec téléobjectif (80 mm, f/2.4). À noter que les optiques sont toutes stabilisées. Bien sûr, le Huawei P30 inclut aussi un appareil photo à l’avant. Logé au sein d’une petite encoche empiétant légèrement sur l’écran, celui-ci s’appuie sur un capteur de 32 mégapixels. Notons pour finir la présence d’une batterie de 3650 mAh au sein de ce P30, qui se montre évidemment compatible 4G, Wi-Fi, Bluetooth et NFC et sera livré avec Android 9 Pie habillé d’EmotionUI 9.1.

L’ergonomie et le design

Huawei P30

© Fahim Alloul / LaboFnac

Il faudra de toute évidence attendre l’arrivée du Mate X pour voir une véritable évolution du design chez Huawei, ce qui n’est toutefois plus très loin. Rappelons en effet que le premier smartphone pliable de la firme est attendu dans le commerce vers le milieu d’année. En attendant, le P30, comme son grand frère d’ailleurs, se contente plutôt de peaufiner les bases posées par ses prédécesseurs. On y retrouve donc un cadre en métal pris entre deux plaques de verre pour former un châssis toujours arrondi, mais un peu moins qu’auparavant. Huawei a en effet décidé de ne conserver les courbes qu’au niveau des tranches latérales du smartphone, les autres restant ici totalement plates. Rien de gênant pour la prise en main, d’ailleurs très agréable et rassurante, et l’on constate en outre avec plaisir le retour de la prise jack disparue sur les P20 à côté du port USB-C et du haut-parleur sur la tranche du bas.

Huawei P30

© Fahim Alloul / LaboFnac

On constate en revanche l’absence de lecteur d’empreintes. Toujours présent, mais demandant une petite seconde pour reconnaître une empreinte, il est en réalité caché sous l’écran du P30, qui en profite pour s’étendre un peu plus (6,1 pouces) que celui du P20, bloqué au bas par le lecteur d’empreintes justement. Les dimensions du smartphone, elles, restent donc similaires et l’on y trouve un écran quasiment bord à bord sur les quatre côtés. Huawei a en outre fait l’effort de réduire la largeur de l’encoche dans laquelle se loge la caméra frontale, pour la rendre moins gênante. À l’arrière, pas de réelle surprise, si ce n’est peut-être le bloc photo un peu plus imposant qui sort de la vitre aux bordures légèrement arrondies, dans le prolongement du cadre. Preuve s’il en fallait encore que Huawei a appris à soigner les détails. Mais nous aurions tout de même apprécié retrouver la certification IP68 du P30 Pro plutôt qu’une certification IP53. Le P30 n’en demeure pas moins très bien assemblé, et il nous tarde surtout de voir comment résistera le verre face à l’usure, et plus encore en cas de chute…

L’écran

La dalle de ce P30 mesure donc 6,1 pouces, tandis qu’elle affiche 2340 pixels dans la hauteur et 1080 dans la largeur. Une définition Full HD+ que l’on doit au ratio 19:9 adopté ici. En comparaison de ce qu’affichent certains haut de gamme concurrents, la résolution qu’est capable d’afficher le P30 n’a donc rien de très impressionnant, puisqu’elle atteint 421 points par pouce, mais elle n’en demeure pas moins suffisante pour la plupart des usages. Et l’écran du P30 s’en sort admirablement bien sur les autres critères évalués au Labo, notamment grâce à la technologie AMOLED que Huawei maîtrise désormais à la perfection. Ou presque.

Gamut Huawei P30

© LaboFnac

Les couleurs affichées sont en tout cas très proches de celles du triangle sRGB. Les dérives révélées par nos mesures sont minimes, si bien que le deltaU’V’ moyen n’excède pas 0,007. Avec 469:5, le contraste est lui aussi excellent. Bien que le gamma soit perfectible, la directivité témoigne également de l’excellent travail de Huawei, avec une luminosité pratiquement maintenue au niveau mesuré face à l’écran (242 cd/m2) jusqu’à 15° d’inclinaison (228 cd/m2). La perte s’accentue évidemment à mesure que l’angle de vision augmente, mais moins que sur de nombreux autres modèles puisque l’on mesure toujours 178 cd/m2 à 30°, et 105 cd/m2 à 45°. Il est par ailleurs à noter que Huawei propose avec EmotionUI quelques réglages, notamment pour la température des couleurs et la lumière bleue, en plus de la possibilité de fondre l’encoche dans une bande noire.

Directivité Huawei P30

© LaboFnac

Fidelité des couleurs
9.2
Contraste et progressivité
8
Directivité
8
Densite des pixels
6

L’interface utilisateur

Le P30 est livré avec Android 9 Pie, habillé d’EmotionUI 9.1 et de ce fait amputé du tiroir d’applications qu’il est toutefois possible de réintégrer via les Paramètres. On y trouve également plusieurs options pour remplacer la barre de navigation, ainsi que d’autres ajouts désormais assez courants comme la possibilité de dupliquer les applications sociales afin d’y connecter plusieurs comptes simultanément, ou encore celle d’activer des raccourcis permettant par exemple de faire appel à Google Assistant via le bouton d’allumage sur la tranche. Il est également possible de diviser l’écran pour le multitâche en y dessinant une ligne de séparation avec l’articulation des doigts, et les joueurs y trouveront aussi la possibilité de regrouper leurs jeux en un seul et même endroit où des réglages peuvent également être définis (accélération, notifications…).

Interface Huawei P30

© Capture d’écran / LaboFnac

Moins courant sur le marché, mais présent depuis l’an dernier sur les smartphones haut de gamme de Huawei, le P30 peut être connecté à un écran externe et fonctionner ainsi comme une unité centrale d’ordinateur. Une fonction assez pratique pour de la bureautique de base, d’autant que la mise en place est simple puisqu’elle ne nécessite pas l’achat d’accessoire dédié. On pourra aussi se passer de clavier et souris pour de la simple consultation, l’écran du smartphone pouvant les remplacer, même si cela reste évidemment une solution d’appoint et loin d’offrir autant de possibilités qu’un véritable ordinateur. L’interface, baptisée EMUI Desktop, est des plus simplistes et les applications tierces ne sont pas vraiment optimisées. C’est néanmoins un ajout bienvenu à l’interface de Huawei qui ne cesse de se bonifier au fil des ans.

Les performances

Flagship oblige, le P30 s’appuie sur le dernier chipset haut de gamme de Huawei, à savoir le Kirin 980 qui avait fait ses débuts à bord des Mate 20 en fin d’année dernière. Accompagné de 6 Go de RAM ici, celui-ci est pour rappel gravé en 7 nm et intègre un CPU octa-core (2 Cortex-A76 à 2,6 GHz, 2 autres à 1,92 GHz et quatre Cortex-A55 à 1,8 GHz), un GPU Mali-G76 MP10 ainsi qu’un double NPU dédié à l’accélération des opérations d’intelligence artificielle. De quoi assurer de bonnes performances, comme l’a d’ailleurs confirmé notre test JavaScript.

Nous avons comme d’habitude procédé, dans le navigateur Internet, à la lecture de quatre séquences JavaScript de plus en plus lourdes. La première, équivalente à un processus très léger, a été exécutée en 60 ms. Le P30 a donc affiché 17 images par seconde. Au second palier de notre test, c’est déjà une autre affaire. Le temps d’exécution a plus que doublé (133 ms). L’affichage tombe donc à 8 i/s, et le Huawei P30 finit même à 5 et 4 i/s avec les séquences JavaScript les plus lourdes qu’il exécute en 203 et 283 ms. Des résultats toutefois très honorables dans l’univers Android, et nous n’avons d’ailleurs remarqué que très peu de ralentissements au quotidien.

Même en jeu, le P30 ne faiblit que rarement, et jamais au point de perturber réellement le déroulement de la partie en cours.

La photo et la vidéo

Si tous les fabricants de smartphones misent sur la fonction photo pour séduire, c’est d’autant plus vrai pour Huawei qui a su prouver sa capacité à innover avec chacune des nouvelles générations de flagships lancées ces dernières années. Et c’est une fois de plus le cas avec les P30. Si le cœur de gamme ne propose pas le zoom optique 5x de la version Pro, et 10x en hybride, il n’est pas en reste pour autant et couvre, à l’aide de ses trois modules dorsaux, une large plage focale de 17 à 80 mm. Plus exactement, on y trouve à l’arrière un capteur principal de 40 mégapixels avec optique grand-angle (équivalent 27 mm, f/1.8), un second de 16 mégapixels avec optique ultra grand-angle (équivalent 17 mm, f/2.2) et un troisième de 8 mégapixels avec un téléobjectif (équivalent 80 mm, f/2.4). C’est pratiquement la même configuration que sur le Mate 20 Pro, tandis que le P20 Pro proposait déjà un zoom similaire, mais disposait à la place de l’ultra grand-angle d’un module monochrome. Seuls des capteurs RGB sont ici proposés, avec toujours des optiques Leica stabilisés sur tous les modules.

Pour contrôler cet équipement, l’application, bien qu’assez austère, se montre comme toujours très claire avec divers modes à faire défiler horizontalement, dont les désormais classiques modes Portrait et Cliché nocturne. Une jauge est également prévue dans le viseur pour changer le grossissement, avec des paliers intermédiaires permettant de passer directement d’un module à l’autre et d’éviter ainsi le zoom numérique qui intervient obligatoirement entre chacun d’eux puisque les lentilles ne se déplacent pas. Il est également à noter que les conditions de luminosité pourront influer sur la sélection du module, le simili-zoom x3 correspondant au module 8 mpx/80 mm pouvant être supplanté par un zoom numérique dans l’obscurité. Sans surprise, la qualité est alors bien moins bonne, et cela concerne évidemment aussi le zoom hybride x5 que propose Huawei en associant, lorsque la luminosité est suffisante donc, le zoom x3 à un zoom numérique.

Le zoom sera donc à réserver aux scènes bien éclairées. Nos essais ont alors donné des clichés assez convaincants, bien qu’ils puissent parfois paraître légèrement fades en raison d’une difficulté à aller chercher les détails les plus fins, mais aussi d’une dynamique souvent plus faible. Notons qu’il est tout de même possible de profiter du zoom optique x3, ou hybride x5, en faible lumière lorsqu’une source lumineuse apparaît dans le cadre, comme un lampadaire, mais les problèmes évoqués plus tôt s’accentuent et le P30 peut en outre peiner à faire la mise au point correctement. Le temps de pose souvent un peu plus long risque également de causer un léger flou, principalement sur les sujets en mouvements.

Huawei P30

La restitution des détails avec utilisation du téléobjectif. © LaboFnac

Le module principal de 40 mégapixels s’en sort globalement mieux, même si les clichés obtenus – de 10 mégapixels avec les réglages par défaut – peuvent quelque peu décevoir en matière de résolution au regard de celle du capteur. Pour autant, le niveau de détails comme le piqué restent bons, et nos tests ont montré des possibilités de recadrage intéressantes. On apprécie également la qualité homogène des clichés produits par le P30, qui profite en outre d’une optique de qualité. Nous n’en attendions évidemment pas moins compte tenu de l’implication de Leica, mais nos tests le confirment. Tout juste peut-elle faire apparaître quelques déformations géométriques.

Mais c’est surtout en basse luminosité que ce module 40 mégapixels impressionne le plus. Si du lissage est généralement perceptible, Huawei semble avoir trouvé le bon dosage pour neutraliser le bruit tout en conservant un bon niveau de détails et l’on constate en outre que les couleurs restent généralement assez naturelles. Si le mode Cliché nocturne a déjà fait ses preuves par le passé, notamment sur le P20 Pro, l’utilisateur ne devrait donc pas avoir à y recourir constamment et rester ainsi immobilisé le temps que le P30 prenne et fusionne plusieurs clichés avec des niveaux d’exposition différents pour obtenir des résultats corrects. Le smartphone s’en sort parfois même mieux en mode automatique…

Huawei P30

La restitution des détails au grand-angle. © LaboFnac

Le troisième module présent au dos du P30 permettra enfin de capturer un cadre plus large grâce à son capteur 16 mpx et surtout à l’optique ultra grand-angle (équivalent 17 mm, zoom 0,6x) qui lui est associé. L’ensemble produit également des clichés assez convaincants dans l’ensemble, et surtout sans trop de distorsion. Aucun autre défaut optique n’a de plus été relevé dans notre Labo, l’homogénéité est également de mise, et il est là encore possible d’opérer des recadrages importants. Attention cependant, les résultats en basse luminosité sont souvent bien moins bons. Les détails se confondent et les couleurs ternissent.

Notons pour en finir avec le bloc photo arrière qu’il permet de filmer jusqu’en 4K. Un mode ralenti est également proposé avec de l’enregistrement à 120 fps en 1080p et jusqu’à 960 fps en 720p.

À l’avant, le P30 propose un appareil photo d’une résolution de 32 mégapixels bien moins réjouissant. S’il a le mérite de concentrer la meilleure qualité au centre des clichés qu’il produits – ce qui est évidemment une bonne chose puisque la plupart devraient être des selfies – le niveau de détails n’en demeure pas moins décevant dans l’ensemble. L’absence d’autofocus est évidemment à prendre en compte, et l’on évitera aussi les selfies dans les environnements peu lumineux pour de meilleurs résultats. Quelques aberrations chromatiques peuvent en outre apparaître, de même que de légères déformations géométriques. Divers effets permettront néanmoins d’améliorer – ou camoufler – le rendu des selfies en passant par le mode Portrait.

Huawei P30

La restitution des détails assurée par le bloc optique avant du Huawei P30. © LaboFnac

Le rendu audio

Bonne nouvelle pour les possesseurs d’un casque filaire, Huawei réintègre sur le P30 la prise audio jack disparue dans la série avec les P20. Il est bien sûr aussi possible d’y connecter un casque Bluetooth, alors que les écouteurs fournis avec le smartphone se révèlent d’assez bonne facture, malgré une faiblesse évidente dans les aigus.

Du côté du haut-parleur, ici présent sur la tranche inférieure, il faudra sans grande surprise se passer de basses. Les bas médiums sont également assez discrets, tout comme les aigus d’ailleurs. Rien de réellement anormal pour un haut-parleur de smartphone toutefois, même si d’autres s’en sortent nettement mieux, comme les derniers Galaxy S de Samsung qui délivrent en outre du son stéréo en impliquant le haut-parleur des appels.

Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac
Qualité audio
6.8

La qualité de réception (performances radio)

Pas de mauvaise surprise au rayon de la réception avec le P30. Le smartphone de Huawei dispose d’un modem compatible avec tous les réseaux actuels et offre une connexion rapide et stable dans la plupart des cas. Les tests menés dans notre cage de Faraday avec nos émetteurs n’ont ainsi révélé aucun problème en 2G et 3G et, s’ils laissent entrevoir une accroche difficile sur les bandes 7 (2600 MHz) et 1 (1950 MHz) lorsque le signal est faible en raison d’un petit manque de sensibilité, le bilan est globalement très bon en 4G également. Le P30 se montre peu directif et offre des débits élevés.

Communication
8.4
Note 2G
8.4
Note 3G
8.5
Note 4G
8.4

L’autonomie

Domaine dans lequel se sont illustrés les derniers haut de gamme de Huawei, l’autonomie est à n’en pas douter aussi l’un des atouts du P30. Avec sa batterie de 3650 mAh, il a tenu pas moins de 11h10 sur notre test maison. Un excellent résultat qui se traduit au quotidien par une bonne journée d’utilisation classique, alors que les plus économes devraient pouvoir atteindre la journée et demie sans trop de mal.

Pour ne rien gâcher, le P30 est compatible avec la charge rapide et il suffit de le laisser en moyenne 1h25 sur le secteur pour passer de 0 à 100 % de batterie avec le chargeur fourni. Rappelons en revanche que la charge sans fil n’est pas supportée nativement, mais une coque officielle devrait être proposée pour cela.

Conclusion

Note LABOFNAC

Moins rutilant certes que le P30 Pro avec son zoom optique 5x, le P30 n’en demeure pas moins intéressant pour les acheteurs en quête de performances à prix plus modéré. L’équipement photo, d’ailleurs, n’est certainement pas en reste pour autant. Le module principal de 40 mégapixels se montre à l’aise dans toutes les conditions, et le module ultra grand-angle comme le téléobjectif (zoom 3x) qui l’accompagnent offrent des possibilités intéressantes. Le smartphone est du reste performant tant en termes d’affichage que de communications, tout en offrant une confortable autonomie. Il lui manque certes l’étanchéité que propose le P30 Pro, mais on apprécie le retour de la prise jack et le format relativement compact de l’appareil. Un modèle efficace, mais sans l’effet « waouh » que procure le P30 Pro.

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4.5 (110 avis)
Article rédigé par
Mathieu Freitas
Mathieu Freitas
Journaliste
Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
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