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Fujifilm arrête tous ses films et papiers photo noir et blanc

10 avril 2018
Par Thomas Estimbre
Fujifilm arrête tous ses films et papiers photo noir et blanc

Fujifilm a annoncé qu’il mettra fin à la vente de son film noir et blanc Neopan 100 Acros en octobre prochain. Une page se tourne puisque le papier photographique noir et blanc va lui aussi disparaître d’ici 2020.

La rumeur courait depuis quelques jours, et Fujifilm a décidé d’officialiser la fin de son film Neopan 100 Acros en octobre prochain. Cette décision entraîne également la fin de la gamme Acros. Fuji explique avoir travaillé dur pour absorber les coûts liés à la fabrication de films, améliorant par exemple l’efficacité de la production et en réalisant diverses économies. Toutefois, cela n’est aujourd’hui plus suffisant et « les ventes seront arrêtées » pour tous les films, mais aussi les produits papier en noir et blanc encore existants. En effet, la firme explique qu’elle prévoit de stopper la vente de son papier photo noir et blanc d’ici 2020. L’arrêt se fera de manière progressive avec des produits qui seront abandonnés en octobre 2018, mars et octobre 2019.

 © Markus Winkler, markuswinkler.de, License CC-BY
© Markus Winkler, markuswinkler.de, License CC-BY

Clap de fin pour le film N&B chez Fujifilm

Alors que les filtres en noir et blanc font fureur sur Instagram et Facebook, c’est la fin d’une époque pour Fujifilm comme l’explique le site Fortune. L’intérêt pour les films en noir et blanc n’a cessé de diminuer ces dernières années après avoir marqué l’histoire de la compagnie. Fujifilm a commencé à produire du papier d’impression noir et blanc en 1934 et des films en 1936. À noter que les amateurs de film noir et blanc pourront toujours se tourner vers Kodak et sa pellicule Tri-X 400.

Fujifilm a fait l’actualité en début d’année avec le rachat de Xerox. Les deux géants collaboraient depuis plus de 50 ans via la coentreprise Fuji Xerox. La transaction est estimée à 6,1 milliards de dollars et a entraîné la suppression de 10 000 emplois.

 

Article rédigé par
Thomas Estimbre
Thomas Estimbre
Journaliste
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