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Panasonic Lumix GH5 II : une évolution en douceur avant l’arrivée du GH6

26 mai 2021
Par Thomas Estimbre
Panasonic Lumix GH5 II : une évolution en douceur avant l’arrivée du GH6

Un peu plus de quatre ans après la sortie du GH5, Panasonic lance le GH5 II et apporte quelques évolutions notables. Toujours tourné vers la vidéo, le boîtier phare au format micro 4/3 de la marque nous fait patienter en attendant le Lumix GH6.

La tendance est aux boîtiers hybrides à capteur plein format, ce qui n’empêche pas Panasonic de continuer à penser au micro 4/3. Le fabricant avait marqué les esprits il y a quatre ans en annonçant le GH5, un hybride très axé sur la vidéo. Alors que tous les regards étaient tournés vers le Lumix GH6 après un Lumix GH5s atypique, la firme d’Osaka revient avec le Lumix GH5 II.

 © Panasonic/Griffin Hammond
© Panasonic/Griffin Hammond

On comprend aisément à la lecture de son nom que ce GH5 Mark II n’est pas l’innovation attendue de Panasonic. Le constructeur propose toutefois de quoi patienter avec cette révision de son boîtier phare au format 4/3, qui s’appuie sur les points forts de ses aînés. La vidéo reste le terrain de prédilection de ce Lumix GH5 II, qui n’a que très peu évolué physiquement par rapport au GH5s. On relève néanmoins un premier changement au dos du boîtier, avec un écran LCD qui affiche désormais 1,84 million de points, tandis que le viseur OLED continue d’en afficher 3,68 millions. Il ne s’agit, fort heureusement, pas du seul changement pour cet appareil, qui revendique un nouveau capteur, un nouveau processeur, des capacités vidéo étendues, une double stabilisation et un autofocus améliorés, ainsi qu’une fonction live streaming.

S’il demeure figé à une définition de 20,3 mégapixels, le capteur Live Mos du GH5 II revendique un nouveau traitement antireflets. Il profite surtout de l’arrivée d’un nouveau processeur Venus Engine pour proposer une double stabilisation Dual IS, que Panasonic assure avoir améliorée avec un gain jusqu’à 6,5 stops selon l’objectif utilisé. Le boîtier à capteur 4/3 récupère également un algorithme développé pour le Lumix S1H afin de proposer un enregistrement vidéo plus “stable et fluide”.

 © Panasonic
© Panasonic

Ce nouveau processeur est le point central des nouveautés proposées par le Lumix GH5 Mark II. Son autofocus a droit aux dernières technologies proposées sur l’hybride plein format Lumix S5 avec un meilleur suivi des yeux, des visages, du corps, de la tête (même de dos ou inclinée), ainsi que des animaux (canins, félins, oiseaux). Panasonic évoque une détection deux fois plus rapide, tandis que la rafale reste fixée à 12 images par seconde et 9 ips avec suivi d’autofocus.

Le Lumix GH5 II reste un vidéaste et le fabricant promet, là aussi, quelques évolutions, avec des temps d’enregistrement illimités dans tous les modes. Le boîtier permet l’enregistrement interne jusqu’en Cinéma 4K (4096 x 2160 pixels) à 60 ips, en 4:2:0 10 bits et sans recadrage. L’autre nouveauté concerne l’arrivée de la fonction live streaming, filaire ou pas via l’application Lumix Sync. Une option attendue, qui permet de transformer son appareil photo en webcam et répond à la demande en matière de streaming vidéo. Le Lumix GH5 II dispose des connectivités Bluetooth et Wifi, ainsi que de ports HDMI, USB-C, casque, micro et d’un double emplacement pour carte SD compatible UHS-II.

 © Panasonic
© Panasonic

Prix et disponibilité

Panasonic annonce la disponibilité du boîtier nu pour début juillet 2021, au tarif de 1 699 €. Il sera également proposé en kit avec le Lumix G 12-60 mm f/3,5-5,6 à 1 899 € ou avec le Leica DG 12-60 mm f/2,8-4 pour 2 299 €. Une offre de lancement est également proposée du 25 mai au 31 juillet, avec un objectif Lumix G 25 f/1,7 et une deuxième batterie offerts.

 © Panasonic
© Panasonic

Sans révolutionner le genre, Panasonic apporte quelques améliorations notables pour permettre à l’un de ses boîtiers star de mieux répondre aux attentes actuelles. Le GH5 II va remplacer l’actuel GH5 au sein du catalogue de la marque en attendant le lancement du GH6, prévu plus tard dans l’année.

Article rédigé par
Thomas Estimbre
Thomas Estimbre
Journaliste