Samsung aurait obtenu une licence lui permettant de fournir des dalles OLED à Huawei. La division écrans du constructeur sud-coréen avait multiplié les demandes auprès de Washington.
Après les nouvelles sanctions imposées par le gouvernement américain, Samsung et LG ont été contraints de ne plus fournir Huawei en écrans et en puces. Cette décision, en vigueur depuis le 15 septembre, a compliqué encore un peu plus la tâche du constructeur chinois qui vient de lancer ses Mate 40. L’horizon de Huawei – et de Samsung – pourrait toutefois s’éclaircir si l’on en croit l’agence de presse coréenne Yonhap. Cette dernière annonce que la division écrans de Samsung a obtenu une licence des autorités américaines pour vendre ses dalles OLED à Huawei. Une information également confirmée par nos confrères de ZDnet.com.
Le plus grand fournisseur d’écrans OLED pour smartphones au monde tentait depuis plusieurs semaines d’obtenir une dérogation pour continuer à vendre des écrans à son rival. Huawei est le troisième client le plus important de Samsung et si le géant chinois peut compter sur son compatriote BOE, Samsung Display lui fournit de nombreuses dalles OLED pour ses smartphones haut de gamme. Toujours selon l’agence Yonhap, LG Display n’a pas encore obtenu l’aval du Département du Commerce américain. Le rival de Samsung est toutefois moins pressé dans la mesure où il se définit lui-même comme un petit fournisseur de Huawei. À noter qu’une autre société coréenne, le spécialiste des semi-conducteurs SK Hynix (SSD, mémoire…), cherche également à trouver un accord avec Washington. Samsung n’a pas souhaité réagir à cette décision qui va lui permettre de travailler avec le deuxième fabricant de smartphones au monde, aujourd’hui à la peine à l’international suite aux sanctions des États-Unis.
