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Sphero mise désormais sur le domaine de l’éducation

23 janvier 2018
Par Laure Renouard
Sphero mise désormais sur le domaine de l'éducation

Sphero, en difficulté sur le segment des jeux ludiques, se sépare d’une partie de ses effectifs et réoriente ses activités vers le domaine de l’éducation.

Spécialiste des objets connectés, Sphero propose depuis 2011 des petits objets éponymes, sphériques, pilotables depuis un smartphone ou une tablette. La firme américaine a depuis décliné son appareil dans diverses versions, 2.0 pour l’une, Ollie (avec deux chenilles de silicone) ou encore mini, mais s’est surtout illustrée en 2015 en nouant un partenariat pour le moins prestigieux avec Disney, détenteur de la licence Star Wars. Résultat : un BB-8 issu du Réveil de la Force faisait ses débuts en même temps que l’épisode VII de la saga, et tombait rapidement en rupture de stock.

Sphero

Deux ans plus tard, et le lancement d’un R2-D2 accompagné d’un BB-9E ne semblent plus suffire à assurer la pérennité de l’entreprise. Sphero a confirmé à nos confrères de TechCrunch que les ventes « n’avaient pas été tout à fait à la hauteur de [ses] attentes » ces derniers mois, et qu’une restructuration était au programme. Ce sont ainsi de 45 personnes que l’entreprise s’est récemment délestée, principalement parmi les employées de son siège américain, situé dans le Colorado. Mais surtout, Sphero compte investir davantage dans le domaine de l’éducation, via notamment son programme SPRK+, dédié à l’apprentissage des bases du code et de la robotique, à la maison et à l’école. Des outils multiplateformes sont déjà disponibles (Play Store, App Store et portail Amazon) pour permettre à parents et professeurs de gérer les activités des plus jeunes.

Très en vogue, les robots destinés à encourager les enfants à apprendre les rudiments du code se déclinent désormais chez divers fabricants. On retrouve ainsi le Cozmo d’Anki, associé au programme Code Lab. Il y a un an, le géant danois du jouet Lego dévoilait quant à lui une gamme Boost demandant aux enfants non seulement de construire leurs propres robots, mais de leur donner vie en créant, via une application ludique, de petits programmes d’animation. Autant dire que si la restructuration s’imposait, le défi qui s’ouvre aujourd’hui à Sphero pour s’imposer dans un milieu désormais très concurrentiel n’est pas des moindres.

Article rédigé par
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste