Actu

VivaTech : Avez-vous testé la casquette à écouteurs à conduction osseuse ?

27 mai 2018
Par Laure Renouard
VivaTech : Avez-vous testé la casquette à écouteurs à conduction osseuse ?

L’édition VivaTech 2018 est l’occasion de découvrir des produits un peu décalés, à l’image du Smart Cap de ZEROi, qui s’appuie sur la conduction osseuse pour diffuser de la musique.

VivaTech regorge de start-ups qui proposent produits et services pour le moins divers, et parmi lesquelles il est parfois difficile de dénicher des trouvailles. Et pourtant, côté coréen, on découvre un nouveau représentant d’une technologie qui a le vent en poupe : le son basé sur la conduction osseuse. À ce petit jeu, la casquette connectée de ZEROi, issue d’une campagne de financement participatif, s’est laissé approcher.

 © LaboFnac
© LaboFnac

Le Zeroi Smart Cap, en soi, présente un design assez basique. Mais cette casquette résistante à l’eau embarque deux petits haut-parleurs au niveau de chaque tempe et cache une batterie de 500 mAh (jusqu’à 5 heures d’écoute) dans sa visière. Reliée en Bluetooth au smartphone, elle est également dotée d’un microphone qui permet de passer des appels directement depuis le chapeau, sans tenir son smartphone à la main, donc. Étrange à porter, la casquette doit être parfaitement ajustée pour que les vibrations par lesquelles transite le son ne soient pas gênantes et pour éviter les fuites extérieures. Mais contrairement à un bonnet Archos Music Beany, par exemple, qui recouvre les oreilles, les bruits extérieurs ne sont pas masqués dans ce cas présent. Pour la pratique sportive en ville, par exemple, ce type de couvre-chef permet donc de rester attentif à la circulation.

Mais surtout, l’arrivée de la conduction osseuse dans des produits grand public (comptez 120 dollars aux États-Unis depuis la fin de l’année dernière) témoigne d’une démocratisation à venir de cette technologie. Rappelons qu’à ce jour, les modèles sont rares et sont essentiellement produits par la marque Aftershockz dédiée aux sportifs.

Article rédigé par
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste
Pour aller plus loin