Test Labo

Test Labo du HP Envy 13 (Core i3, 4/128 Go) : la mobilité et le design avant les performances

05 août 2017
Par Mathieu Freitas, Lionel Costa
Test Labo du HP Envy 13 (Core i3, 4/128 Go) : la mobilité et le design avant les performances

En résumé

Note LABOFNAC

Avec l’Envy 13 (d0000nf), HP livre un ultrabook aussi joli qu’il n’est facile à transporter pour travailler réellement partout. Le Core i3 n’est pas un foudre de guerre, mais lui permet effectivement d’obtenir de bons résultats aux tests de bureautique, et même de retouche photo. L’écran saura en outre se faire apprécier pour son revêtement antireflet et, avec l’autonomie plus que correcte relevée au labo, le risque de se voir couper dans un élan de productivité est faible. La machine est en revanche plus limitée pour le divertissement. L’absence de GPU dédié devrait rapidement repousser les gamers et la partie audio est un peu décevante, pour un PC griffé Bang & Olufsen…

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Design tout en finesse et en élégance
  • Batterie longue durée
Les moins
  • Écran un peu moyen
  • Audio un peu décevant à cause du partenariat avec Bang & Olufsen

Détail des sous notes

Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran.
Performances informatiques
Cette note reflète la vitesse globale de l'ordinateur dans l'execution des applications
Autonomie
Plus la note est elevée et plus l'ordinateur restera allumé sans avoir à être rechargé.
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio de l'ordinateur
Note LABOFNAC
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Notre test détaillé

Avec un premier prix fixé à 699 euros à son lancement, le HP Envy 13 a tout pour plaire sur le papier. Son équipement est résolument moderne et prend place dans un châssis métallique tout en finesse pour l’emporter partout. Mais qu’en est-il en vrai ?

HP n’a sans doute jamais autant misé sur le design qu’avec son Envy 13 sur le milieu de gamme. Preuve en est, c’est ce qui lui a donné son nom. Le 13 fait en effet référence à l’épaisseur de la machine, couverte en outre de métal. Elle n’est toutefois pas en reste sur le plan technique. Plusieurs versions sont évidemment proposées, mais toutes incluent un écran 13 pouces avec affichage Full HD ou Quad HD et s’appuient sur un Core i d’Intel couplé à 4 ou 8 Go de RAM et du SSD (jusqu’à 512 Go) pour le stockage. S’ajoutent à cela un lecteur d’empreintes, une paire de haut-parleurs développée avec le savoir-faire de Bang & Olufsen et une batterie offrant jusqu’à 14 heures d’utilisation selon HP.

Au labo, nous avons décidé de mettre à l’épreuve la version la plus modeste du Envy 13, numérotée d0000nf et dotée d’un Core i3-6100U cadencé à 2,3 GHz, de 4 Go de RAM et de 128 Go de stockage. Place au bilan.

Le design et l’ergonomie

Le succès des MacBook d’Apple a inspiré nombre de ses concurrents, parmi lesquels HP. Un coup d’œil au Envy 13 suffit à deviner d’où il tire son design aussi fin qu’élégant. Fermé, il ressemble à s’y méprendre à un MacBook Air. Le capot est là aussi fait d’aluminium brossé et légèrement arrondi. HP a néanmoins pensé à quelques détails pour différencier son ultraportable : une ligne gravée à l’extrémité haute du capot et des butées en caoutchouc à l’opposé. À noter que ces dernières ne sont pas là pour décorer. L’engin repose dessus une fois ouvert, puisque la charnière, solide au demeurant, est entièrement intégrée au bloc-écran qui glisse alors légèrement sous la base. Ces butées permettront donc d’éviter le contact direct avec le plan de travail, et les éventuelles rayures qui vont avec, en plus de surélever légèrement le clavier pour un confort de frappe accru. Malin !

HP Envy 13

Le clavier, puisque nous l’évoquions, est pris dans un second bloc d’aluminium brossé et profite d’un rétro-éclairage blanc, assorti à celui du bouton d’alimentation au-dessus. Toutes les touches attendues sont présentes, avec une course agréable et des espaces bien délimités. L’agencement peut dérouter un peu au début, avec la touche Entrée tout en longueur notamment, mais ce n’est qu’un coup de main à prendre. Les habitudes reviennent vite, comme pour le pavé tactile qui le souligne. Un peu écrasé, il se révèle finalement assez confortable avec son léger renfoncement et son clic n’offrant pas trop de résistance. Comme souvent chez HP, un lecteur d’empreintes prend place à côté pour accélérer le déverrouillage, mais nous remarquons surtout les haut-parleurs discrètement intégrés de part et d’autre du clavier… comme sur un certain MacBook Pro ! Autre point commun avec ce dernier, le cadre de l’écran est noir, bien que moins qualitatif à cause du plastique utilisé.

Du côté de la connectique, il est bon de constater que HP n’a pas supprimé le port HDMI comme le font beaucoup de concurrents sur leurs ultrabooks. Il est situé sur le flanc droit, entre l’alimentation et deux ports USB-A 3.0. La tranche gauche est quant à elle occupée par un lecteur de cartes mémoires, par un troisième USB 3.0 et par la prise casque.

L’écran

Avec sa définition Full HD et sa diagonale de 13,2 pouces, l’écran du HP Envy 13 manque de finesse à l’affichage (167 ppp). Mais il peut compter sur d’autres atouts, à commencer par un revêtement mat garantissant une excellente lisibilité en plein soleil. Il affiche également un excellent taux de contraste, mesuré au labo à 1342:1 puis à 403:5 (avec 5 % de luminosité dans le noir pour la comparaison avec les dalles OLED). Il faudra en revanche composer avec un gamma tout juste moyen.

HP Envy 13 : gammut

Côté colorimétrie, le bilan est terni par des dérives notables du bleu, du magenta et du rouge, mais pas catastrophique pour autant, avec un delta U’V’ moyen relevé à 0,023. La moyenne de notre sélection, au moment du test, montait à 0,041 tandis que le meilleur portable était à 0,007.

Pour finir, il est bon de constater que la directivité n’est pas trop forte malgré la présence du revêtement mat. La perte de luminosité n’excède pas les 22 % à 15°, avec 156,9 cd/m2 mesurés contre 241,6 cd/m2 en face. Il ne faudra toutefois pas attendre de miracle au-delà. La luminosité passe sous les 80 cd/m2 à 30°, puis sous les 40 cd/m2 à 45°.

HP Envy 13 : directivité

Directivité du blanc (à gauche) et du noir (à droite)

Fidelité des couleurs
5.5
Contraste & Progressivité
8.9
Directivité
5
Densité de l’écran (en PPP)
167 ppp

Les performances

L’Envy 13 se décline en plusieurs versions. Celle que nous avons testée (d0000nf) se présente comme la moins bien équipée, et intègre un Core i3-6100U de 6e génération (Skylake) avec deux cœurs cadencés à 2,3 GHz et GPU intégré (Intel HD Graphics 520). L’ensemble est gravé en 14 nm et associé à 4 Go de RAM. Une configuration pour le moins classique, dont il ne faudra logiquement pas attendre de miracles, mais qui conviendra à un usage classique, comme le montrent les résultats de nos tests maison.

La bureautique, tout d’abord, est largement dans les cordes du Envy 13. Nos scripts pour Writer (OpenOffice), Word et Excel (Microsoft Office) ont tous été exécutés dans des temps très courts et proches de ceux obtenus avec les mieux équipées des machines. L’écart est un peu plus creusé sur Word, avec 53 secondes contre 44 pour le meilleur, mais inférieur à 2 secondes sur Writer et Excel qui permettent d’ailleurs d’arriver au même temps : 9 secondes.

Il sera en outre possible de faire de la retouche photo, nos scripts Photoshop donnant également de bons temps : 18 secondes pour le plus léger, et 7 minutes 48 secondes pour le plus lourd. Les meilleures machines descendent à 14 secondes et 4 minutes. Ce n’est pas beaucoup plus bas.

C’est évidemment en jeu que la machine de HP est le plus à la traîne, avec son GPU intégré. Notre test, qui s’appuie sur le vieillissant Call of Duty : Modern Warfare 4, n’a donné qu’un score moyen. L’Envy 13 affiche 87 mpx/s, quand les meilleurs montent à 140 mpx/s. Ce n’est toutefois pas catastrophique non plus. Le jeu reste jouable, et ce devrait être le cas des autres titres de l’époque à condition de ne pas se montrer trop gourmand sur la qualité des graphismes. Il faudra en revanche faire une croix sur les titres récents. Ce n’est définitivement un PC gaming.

Bureautique
10
Traitement d’image
9
Jeux vidéo « simple » (Call Of Duty)
7

L’audio

HP aime à mettre en avant le partenariat passé avec Bang & Olufsen autour des haut-parleurs du Envy 13, qu’il rappelle d’ailleurs au-dessus du clavier, mais est-ce réellement gage de qualité ? Pas tout à fait. Nos tests ont révélé une bonne puissance en sortie (78 dB), mais aussi des déséquilibres importants. Les hauts-médiums écrasent le reste, et principalement les médiums et bas-médiums déjà atténués quand les basses sont tout simplement inexistantes.

Du côté de la prise casque, on relève un rapport signal/bruit un peu trop bas, mais elle se rattrape en limitant la distorsion et plus encore avec son rendu de l’image stéréo et la linéarité.

Audio
6.4

L’autonomie

En annonçant 14 heures d’utilisation, HP s’est sans doute un peu avancé, mais l’Envy 13 reste parmi les portables les plus endurants. Il aura fallu attendre 8 heures et 4 minutes pour qu’il s’éteigne lors de notre test d’autonomie consistant à lire des vidéos en continu, avec le mode avion activé et l’écran réglé à environ 200 cd/m2. Ce n’est toutefois pas encore suffisant pour rivaliser avec les MacBook Air d’Apple (environ 12h), mais le MacBook Pro Retina 13” ne fait pas mieux.

Autonomie
8
Durée de l’autonomie
08:04:30

L’OS et l’interface

Fidèle à Microsoft, HP livre son Envy 13 avec Windows 10 et quelques logiciels en prime. La collection inclut les habituels outils de sauvegarde et maintenance, un client d’impression basique ainsi que son service de streaming HP Lounge comprenant un accès gratuit au catalogue d’Universal Music Group pendant douze mois.

HP Envy 13 : bureau

Conclusion

Note LABOFNAC

Avec l’Envy 13 (d0000nf), HP livre un ultrabook aussi joli qu’il n’est facile à transporter pour travailler réellement partout. Le Core i3 n’est pas un foudre de guerre, mais lui permet effectivement d’obtenir de bons résultats aux tests de bureautique, et même de retouche photo. L’écran saura en outre se faire apprécier pour son revêtement antireflet et, avec l’autonomie plus que correcte relevée au labo, le risque de se voir couper dans un élan de productivité est faible. La machine est en revanche plus limitée pour le divertissement. L’absence de GPU dédié devrait rapidement repousser les gamers et la partie audio est un peu décevante, pour un PC griffé Bang & Olufsen…

Note technique

Détail des sous notes

Écran
Performances informatiques
Autonomie
Qualité audio

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La note des clients Fnac 4.5 (19 avis)
Article rédigé par
Mathieu Freitas
Mathieu Freitas
Journaliste
Lionel Costa
Lionel Costa
Responsable du développement et Communication
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