Test Labo du Fujifilm X100V : un boîtier nomade et polyvalent

Dix ans après le premier X100, Fujifilm propose un X100V qui conserve l’allure néo-vintage de la série, et qui contribue bien sûr à faire son succès. L’appareil, paré de similicuir et de métal, reste un compact à objectif fixe, un 23 mm f/2 dont la formule optique a été revue pour l’occasion. Elle accompagne un capteur APS-C CMOS de 26,1 millions de pixels (un X-Trans CMOS 4). On note l’ajout d’une protection à l’eau et à la poussière et l’arrivée d’un écran tactile inclinable offrant un peu plus de contrôles que sur la précédente génération de X100. En Labo, le Fujifilm X100V a prouvé son efficacité. D’abord par sa résolution, tout bonnement excellente : elle est suffisamment élevée pour autoriser des recadrages de 75 % de l’image, en conservant une qualité d’image satisfaisante pour nos tirages de 20 x 30 cm. Le centrage et l’homogénéité sont en outre excellents. L’optique retenue par Fujifilm est elle aussi très convaincante, si ce n’est une légère tendance à l’aberration chromatique. L’appareil s’est enfin distingué par sa bonne sensibilité à 500 comme à 250 Lux, notamment à la restitution des détails des tissus et cheveux. Des qualités qui devraient faire de cet appareil, auquel les végétaux et minéraux ne posent pas de problème, un allié aussi bien des amateurs de portraits que de photos de nature ou de rue. Bref, le X100V s’impose comme un boîtier polyvalent, qui offre en outre des possibilités artistiques à noter, telle la simulation de films argentiques. De quoi combler les plus créatifs qui pourront l’emporter partout dans leurs pérégrinations.