Prise en main

Test Labo du Nikon D810 (24-70 mm)

20 septembre 2014
Par Romain Challand

En résumé

Note LABOFNAC

Au premier contact, le Nikon D810 apparaît d’emblée comme une mécanique de précision. À la fois robuste et résistant aux intempéries, le boîtier est de plus équipé d’un viseur optique confortable avec une couverture de 100%. Celui-ci est accompagné par un écran de 8,1 cm. L’appareil photo démarre rapidement, l’allumage ne demande que 0,1 seconde et il lui faut à peine 0,2 seconde entre deux photos. Son capteur plein format de 37 millions de pixels est dépourvu de filtre optique passe-bas. Les résultats des tests de sensibilité montrent que le Nikon D810 maintient un bon niveau de détail des textures en suivant une courbe très progressive. Elle ne se dégrade qu’au-delà de 6400 ISO. L’autofocus à détection de phase sur 51 points de l’appareil dispose de 15 capteurs en croix et se montre très rapide. Sans surprise au regard des caractéristiques du boitier, il offre une excellente résolution, que ce soit en grand-angle ou en téléobjectif. Enfin, le flash intégré propose une uniformité perfectible en grand-angle, mais correcte en téléobjectif. En revanche, sa puissance est irréprochable dans les deux cas. Au final, le Nikon D810 s’avère être un excellent boitier. La résolution assez exceptionnelle qu’il procure aux clichés ne le destine pas forcément à tout le monde.

Pour ce test, le Nikon D810 a été couplé à un objectif AF-S 24-70mm f:2,8E ED VR.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Résolution élevée, tant sur le papier qu'en pratique
Les moins
  • Colorimétrie de base perfectible
Article rédigé par
Romain Challand
Romain Challand
Journaliste
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